Adolf Eichmann (1906 - 1962) est un fonctionnaire de haut rang de l'Allemagne nazie et un membre des SS (Schutzstaffel) au rang d'Obersturmbannführer.
Il fut responsable de la logistique de la solution finale (Endlösung). Il organisa notamment l'identification des vicimes de la solution finale et leur déportation vers les camps de concentration.

Retrouvé par Simon Wiesenthal, Eichmann comparaît à Jerusalem pour quinze chefs d'accusation le 11 avril 1961. On peut regrouper les chefs d'accusation en quatre catégories :

* crimes contre le peuple juif (chefs d’inculpation 1-4) ;
* crimes contre l’humanité (5-7, 9-12) ;
* crimes de guerre (8) ;
* participation à une organisation hostile (13-15).


Ce procès retentissant provoqua une controverse internationale et un émoi gigantesques. Les téléspectateurs du monde entier découvrirent en direct Eichmann dans une cage de verre blindé écoutant un interminable défilé de témoins décrivant son rôle dans le transport des victimes de l'Holocauste. La seule ligne de défense d'Eichmann était d'affirmer n'avoir rien fait d'autre que suivre les ordres. Extrait de l'article sur Adolf Eichmann sur Wikipedia


Certains individus, au nom du devoir, de leur conscience professionelle, commettent des actes aux conséquences horribles.
Je ne veux pas méler ce qui n'est pas comparable, mais si je vous parle de l'affaire Eichmann, c'est que c'est la première chose qui m'est venu à l'esprit quand j'ai entendu la ligne de defense du Juge Burgaud dans l'affaire d'Outreau.

Alors, monsieur le juge, que vous soyez respnsable où pas, ayez au moins un peu d'humilité, personne n'est à l'abri de la faute. Vous avez fait ce que vous pensiez juste pour les enfants, vous avez cru leurs versions. Aujourd'huis les rôles sont inversés : tous vous croit coupable de faute professionnelle.

L'intolerable dans cette affaire, ce n'est pas la faute commise, c'est le fait de nier celle-ci, de nier toute responsabilité possible dans ce fiasco. Vous avez fait votre travail en votre âme et conscience comme d'autre on suivi les ordres.