Malémé la sorcière fuyait son image comme chaque matin. Elle se plantait devant son miroir impitoyable, puis, se grimait pendant des heures, jusqu'a disparaitre derrière le masque que lui fournissait les marchands de rèves morts.
Malémé était l'une des ex-futures stars. Elle cachait son mal être derrière la quète du manche à balais parfait. Elle et son club de vieilles sorcières fouinaient, quémandaient, tchataient à la recherche de celui qui voudrait bien s'élever pour elles, rien que pour elles. Elles fantasmaient sur les cieux qu'elles pourraient visiter grace à lui.
Comme toutes les filles et beaucoup de femmes, elle croyait que le grimage plaisait aux hommes.
Ah, les hommes, ils étaient les seuls a pouvoir lui fournir ce qu'elle cherchait, et c'était bien là le problème. Quand ils la voyaient avec son masque, ses manières, ses illusions (qu'elle portait du reste à merveille), ils esquivaient un sourire qu'elle croyait prometteur mais qui n'était que moqueur.
Elle ne comprenait pas poourquoi ils fuyaient toujours ses avances, commes dégoutés par tant d'audaces.
Sans l'espoir de découvrir le manche à balais de ses rèves, elle aurait depuis longtemps aurait depuis longtemps abandonnée la partie.



La Sorcière Malèmée
Fonctionnaire de l'état affectée aux divers services sociaux nécessitant un degout rapide du demandeur. Elle a toujours rèvée de chevauchées nocturne sur un manche à balais digne de se nom. Les temps sont durs et les manches à balais n'élèvent plus les sorcières dans les airs.