Je meurs de soif auprès de la fontaine
Chaud comme feu, et tremble dent à dent ;
En mon pays suis en terre lointaine ...

François VILLON (inspiré par Charles d'ORLEANS.)



Il est des moments ou la nostalgie me prend
Des moments ou je me souviens d'un temps, d'une époque ou les illusions juvéniles berçaient encore mes nuits, mes jours.
Je suis alors prostré, intellectuellement, comme vide. Mon corps continue a vivre, à être dans le monde. Mais mon esprit est comme absent, distant.
Je suis pris de nausées, de vertiges issue des profondeurs. J'ai l'étrange impression d'être étranger à ce monde.

Cela explique en partie mon silence de ces derniers jours d'avril, je ne pouvais me decouvrir, d'un fil.