C'était un temps ou, jeune homme encore boutonneux, être non identifié en quète d'image, je trainais mes guètres au alentour de le morne ville de Bourges, Vous savez, cette ensemble d'habitations ou rien ne semble vivre excepté une semaine par an, lors du fameux printemps de cette bourgade,

J'errais disais je, walkman sur les oreilles, à la limite de la ville, cherchant un moyen age mort depuis longtemps. A cette époque, je suivais des études techniques tout en étant passioné par le moyen age, j'avais lu tout Le Goff, Les romans de Chrestien de Troye, et la plupart de ce qui c'était écrit sur le sujet. Le Moyen age me semblait être un temps de splendeurs révolues, méconnues.

Et Ange, avec leurs albums conceptuels, leur musique progressive à la française, alimentait largement ce gout pour cette époque réelle nimbée d'imaginaire fort, surtout ce titre : Le nain de Stanilas
Un pur chef d'oeuvre.



Cet extrait de l'album "Emile JACOTEY" a alimenté mon imaginaire pendant des années. Cet album est avec "Au dela du délire" et "le cimetierre des Arlequins" l'un de ceux que j'emenerais sur une planète isolée. Ce tryptique fait partie de ma discothèque idéale.

Au dela du délireEmile JacotteyLe cimetierre des arlequins

Leur musique, très inspirée de groupes comme Genesis et King Crimson, est en plus servie par un vrai sens poétique qui donne à ces trois albums ce son inimitable.


Cet autre extrait : Godevin le vilain exprime toute la force évocatrice du groupe.

Alors, moi qui me cherchait, moi qui me passionait pour les romans initiatique d'Henri Vincennot, ou les oeuvres de Jean Markale, je ne pouvais qu'aimer ce groupe à la sensibilté si étrange. C'est aussi a cette époque que j'ai contracté le virus de la poésie qui ne m'a jamais laché. Merci a vous Ange de m'avoir guidé vers des sphères éloignées de ce monde que je pressentais déjà comme avant tout mercantile.
Quand j'en ai marre de toute cette époque ou l'argent reigne en maitre, j'aime réécouter Ange, et aussitot le morale reviens. Chacun ses méthodes