Si on lit le programme de Narkosy, on s'aperçoit que les preux chevaliers de l'UMP n'ont pas trouver mieux que d'idéaliser la valeur Travail.

Au 18ème siècle, un tel programme aurait cartonné. En ce début de 21e siècle, ou tout est fait pour réduire le travail, ou l'on automatise au maximum les taches humaines, c'est passéiste et dangereux , car il fait croire en des valeurs à l’avenir douteux.

L'économie de marché telle qu'elle existe actuellement est vouée à une mort certaine. Les capitalistes et libéraux pur et dur ont beau chercher à se rassurer comme ils peuvent, leur avenirs est aussi vide de sens que celui des punks des années 80.

En effet, comment peut-on encore espérer un monde de plein emploi en gardant la tête haute, alors que tout montre que c'est un utopie. Comment peut-on continuer a faire croire que le travail est l'avenir de l'homme alors que toute l'évolution technologique et économique de nos société tend à minimiser le coût du travail et donc la rémunération de ceux qui le font.

Les politiques essaient de tirer leurs épingles du jeux. Ils brandissent le spectre de la mondialisation comme un épouvantail de plus pour diviser les derniers travailleurs, mais il est d'ores et déjà clair que sans un changement radical de nos modes de pensée, notre civilisation va à sa perte.

Le travail n’a plus le place primordiale qu’il a eu.
L’évolution humaine n’est qu’une longue suite de progrès qui voudraient nous faciliter la vie (ou la compliquer, au choix), mais qui ont aussi pour conséquence fatale : une diminution inexorable du nombre de travailleurs.
Un homme actif aujourd’hui produit plus que le même d’il y a cent ans.
Ou pour le dire autrement, il faut moins de bras pour produire le même produit.
Le pari des Libéraux est la création de besoins nouveaux et par voie de conséquence d’emplois.
Mais il est clair que cela ne comblera jamais le manque de travail en occident. D’autant plus que ces fameux besoins nouveaux sont bien souvent très techniques (cf informatique, téléphone portable etc…) et ne créer que des emplois hyper-qualifiés à durée de vie reduite.
Il y aurait bien un continent comme l’Afrique a moderniser, mais qui va s’y coller (si l’on garde la grille de valeurs liberale : qui va payer ? est-ce seulement rentable ?)

c’est pour toutes ces raisons qu’un programme basé sur le travail, du moins dans sa première partie, me paraît très contestable. Il ferait mieux de chercher des moyens de vivre autrements que par le travail