Un électeur de Le Pen, fier habitant de nos campagnes, s'exprimait hier sur une radio, peut importe laquelle. Son discours était simple. En substance, c'était :

- " Je vote pour Jean Marie, non par racisme, mais pour dire mon raz le bol ! On ne nous écoute pas, nous les villageois, nous sommes les oubliés de la France. Dans ce pays, il suffit de faire bruler des bagnoles pour ce faire entendre !!!"

Ce genre de réaction me laisse toujours sur le cul. Ou ce monsieur a-t-il vu que les incendiaires de banlieue ont été entendus ?

Le journaliste commentait la réaction du monsieur, en parlant des dures conditions de vie des campagnards, qui se lèvent le matin vers cinq heures et font des journées de douze treize heures avec niveau de vie en continuelle baisse perpétuelle etc... etc...

Nous sommes tous dans le même bateau. Le banlieusard qui se tape trois heures de transport et neuf heures de présence au taf (heure de repas comprises) fait aussi de longues journées sans pour autant avoir un niveau de vie mirobolant. Il vit en plus a proximité des soi-disant racailles "fauteurs de trouble". Ce n'est pas pour autant qu'il vote extrème droite ! Les records de vote pour le FN sont dans les campagnes, dans des endroits ou les problèmes d'immigrations et de violences sont au plus bas. bizarre ?

Je commence a douter du bon sens paysan....

Rien n'excuse le vote Le Pen, pas même le soi disant malaise des campagnes.


Certains vont me dire que l'on se fout de Le Pen, il a été battu, éradiqué lors des fraiches élections du 22 avril.
En êtes vous-sur ? N'aurions nous pas un autre JMLP, plus vicieux, masqué derrière le voile de la bonne pensée politique, épuré des propos blasphématoires, douteux, mais tout aussi dangereux dans sa façon de manipuler les médias, de faire dériver le débat sur l'identité nationale.

Si l'on y regarde de plus près, n'est ce pas les idées de Jean Marie qui triomphent lors de ce premier tour ?.
Et dire que personne n'a encore appelé a l'union sacrée contre le nouveau chef de l'extrême droite, a savoir Nicolas Sarkosy. Ce pays est décidément de plus en plus malsain.


Bien sur on va dire que j'exagère, que je me laisse guider par ma haine mon aversion envers le chef de l'UMP. A ceux là je rappellerais que l'Allemagne, pays de haute culture, ne s'est pas non plus méfié de Hitler.
On a vu ce que ça a donné.

Espérons que je me trompe.