Marc Chagall - Paris a travers la fenètre.


Je vis dans des villes
dans des amas de cubes
de bétons et de verres

Je vis loin des arbres
des forèts
Au creux des clairières
de bétons et de verres

Tous les jours des millions
d'autres moi mêmes
errent dans les vestiges
de grandeurs passées

Tous les jours
je les vois roder
A la rechercher de nourritures
Spirituelles
Quand les portes claquent
Faces aux ténèbres
Plus rien ne va vraiment
Plus rien ne peut étancher
La soif
Apaiser la faim
Le manque de cercles infinis